Festival Conatus Roi

Lausanne, Pôle Sud et Vide-Poche
Novembre 2015

«On ne désire pas une chose parce qu’elle est bonne,
c’est parce que nous la désirons que nous la trouvons bonne.
»
Spinoza, Éthique, II


Le Théâtre Liquide a 5 ans déjà! L’aventure se poursuit, grandit, tâtonne. Pour fêter cet anniversaire, la plateforme Théâtre Liquide propose, du 11.11 au 12.12.2015, un festival culturel protéiforme autour du thème:

CONATUS ROI

Chez Spinoza, le conatus est notre force d’affirmation et de résistance, pour persévérer dans l’existence, accroître nos potentialités et vivre en joie. Le conatus chez l’individu se traduit par l’activité, la recherche de ce qui va accroître sa puissance. C’est là qu’interviennent les passions, actives ou passives, tristes ou joyeuses, soit la «tristesse» et la «joie». Une passion joyeuse, comme une rencontre heureuse avec une chose ou un être, va inciter à renouveler ce sentiment heureux, et va, par conséquent, avoir un rôle moteur chez l’individu: il devient dynamique, c’est la manifestation du conatus. Il va à présent rechercher des situations heureuses pour renouveler ce sentiment de puissance et en même temps, l’accroître.

Conatus Interruptus (cliquez pour plus d'informations)
Nuit, un mur, deux hommes (cliquez pour plus d'informations)

Philo-conférence inaugurale: «Les facéties du conatus» par Franck Le Vallois
Un chemin réflexif à propos de la notion de conatus, au cœur de la vie.

Deux créations théâtrales (huit représentations chacunes):
Conatus interruptus de Corinne Noth, et Nuit, un mur, deux hommes de Daniel Keene

Cinéma: 3 courts métrages (présentés lors de deux soirées):
Reine Conatus de Tania Aeschbacher
La Gravité de Guillaume Brandt
The Drive de Guillaume Le Vallois

Exposition de peinture: Exponatus, de Giulia Persoz

GUILLAUME LE VALLOIS
réalisateur

Réalisateur, inspiré par le mouvement, la philosophie et le surréalisme, son travail traduit un intérêt pour la relation entre le paysage, le corps dans l’espace et la perte de repères. Il a réalisé plusieurs courts métrages narratifs ou expérimentaux, dont deux au cours de voyages, intégrant l’expérience du moment dans le processus créatif.

TANIA AESCHBACHER
réalisatrice

C’est au sein de la Cour des Miracles qu’elle s’initie au théâtre de rue et à la manipulation de marionnettes. Elle expérimente diverses formes théâtrales dans la troupe Les Polyssons. Petit à petit elle découvre le cinéma et co-crée un collectif de cinéma, Perfect nobodies, au sein duquel elle s’essaie à l’écriture, à la réalisation et au jeu.

GUILLAUME BRANDT
réalisateur

Il étudie le cinéma à l’ECAL et travaille comme réalisateur et assistant caméra. Il tourne entre autres travaux, La Gravité, autour du thème de l’attente, du désir, de la mort et de la vie.

FRANCK LE VALLLOIS
conférencier

La théologie a ouvert à Franck Le Vallois la voie d’une connaissance multidisciplinaire et indéterminée. Il a fait de l’insondable vérité sa quête, parce que seule la vérité rend libre, libre de vivre avec intensité et consistance. Ses travaux et ses recherches, ses publications l’ont mis en contact avec différents milieux dans l’éducation spécialisée, les projets humanitaires et culturels, la formation, l’industrie, le service public.

GIULIA PERSOZ
peintre

Jonglant d’une technique à l’autre, avec une certaine préférence pour la peinture digitale, le travail de Giulia Persoz témoigne d’une recherche perpétuelle du raffinement de la méthode. Influencée notamment par l’art baroque, le néo-classicisme, l’art académique et l’iconographie religieuse, elle cherche à saisir l’émotion du vivant dans une image figée.

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